
Le MotoGP et l’Arabie Saoudite ont l’intention de vivre une aventure commune consignée par un protocole d’accord signé par le promoteur Dorna et Saudi Motorsport Company. Donc un Grand Prix est prévu, mais comme on repart de zéro avec des questions moto, il faut tout construire. Un projet pharaonique qui n’a pu être ouvert qu’en 2026 pour un rendez-vous en 2027. Pour les parties prenantes, l’échéance semble un peu trop éloignée car, selon l’adage selon lequel ceux qui peuvent faire plus peuvent faire moins, la perspective d’un chantier moins élaboré est en préparation, ce qui permettrait une inscription au calendrier dès 2024…
Sous ces latitudes, c’est le genre d’approche et d’investissement qui ne fait pas peur. Il suffit de regarder l’infrastructure actuelle que le Qatar réussi à sortir du sable pour accueillir une coupe du monde de football pour convaincre. Tout s’y fait à tout prix, au propre comme au figuré, ce qui manque d’ailleurs à interpeller.
Mais tel quel, le MotoGP n’entend pas convaincre. Début septembre, Dorna a donc annoncé un protocole d’accord avec Saudi Motorsport Company pour un Grand Prix MotoGP d’Arabie Saoudite. Aucune date n’a été mentionnée, mais le circuit en cours de conception à Qiddiya ne devrait pas être achevé avant 2027.
Selon ce que Motorcylesports a repéré, les deux parties débattent de l’appel au déménagement, en construisant une piste conventionnelle temporaire pour le MotoGP comme solution provisoire. Cela coûterait 80 millions d’euros et selon des sources proches du dossier, comme on dit, tout pourrait être prêt dès 2024 ou 2025.
Le MotoGP s’invite à Neom et au plan Vision 2030 de l’Arabie Saoudite
Un exploit dans l’espace et dans le temps qui peut être effectivement envisagé, à l’image de ce qui a été fait pour la Formule 1 qui réside à Djeddah, un site qui a été construit en seulement neuf mois. Pour Dorna, réticente à attendre plus de six ans pour le Grand Prix d’Arabie Saoudite, cette solution serait scrutée de très près.
Enfin, la future piste d’atterrissage de Qiddiya sera intégrée au projet de ville nouvelle futuriste de Neom, annoncé en 2017, dans le cadre du plan Vision 2030, qui vise à sortir le pays de ses revenus pétroliers historiques en diversifiant son économie, le tout avec un coût budgété de plusieurs milliards d’euros… Selon les premiers plans, les habitants de Neom auront des serviteurs robotisés, des taxis volants, des plages phosphorescentes, et une lune artificielle…