
Ça fait mal! Ça fait du bien, on a eu une bonne semaine de préparation et beaucoup d’entraînement. Mais c’est vrai que cette puissance élevée et cet entraînement “live” nous ont manqué. Ça fait du bien de le faire, ça s’est bien passé. Nous terminons une bonne semaine et sommes prêts pour la semaine prochaine.
Comment se passe votre partenariat avec Paul Willemse en deuxième ligne ?
Très beau. J’étais associé avec lui contre l’Argentine (29-20, le 6 novembre), je m’étais déjà un peu entraîné avec lui. Quand Cameron (Woki) est là, nous visitons aussi parfois donc je m’entraîne avec Paul. Ça va bien.
Récemment, votre entraîneur Fabien Galthié a insisté sur un retour à la pause, qui vous a rarement été utile. Est-ce quelque chose sur lequel vous travaillez beaucoup actuellement ?
Oui, nous savons que c’est actuellement l’un de nos points faibles. Du coup, on change un peu les séances, on prépare la rentrée la moitié du temps. On simule un temps semi-réel, on se regroupe dans les vestiaires et on se met vraiment en bonne position pour faire face à ces retours de mi-temps qui nous posent problème de temps en temps.
Qu’est-ce que cette situation implique, exactement?
On fait la première partie de l’entraînement, puis on rentre dans les vestiaires, on fait comme en match, on discute, on se serre. Et puis on retourne sur le terrain pour la deuxième partie de l’entraînement.
“Je ne suis toujours pas un joueur très expérimenté mais j’ai quand même vécu quelques choses”
Sentez-vous que votre humeur a changé dans le groupe ?
J’ai joué onze matchs, donc j’ai plus d’expérience. Je ne suis toujours pas un joueur expérimenté mais j’ai quand même vécu quelques trucs, j’ai participé à plusieurs rassemblements, tournées… Après, on se prépare pour être prêt pour le week-end, remplaçant ou titulaire. De plus, mon approche n’a pas beaucoup changé.
Vous pouvez commencer le tournoi en tant que personnage en raison de blessures. A six mois de la Coupe du monde, pensez-vous que c’est votre chance de débuter la Coupe du monde en tant que titulaire ?
Nous disons que c’est une opportunité. Mais je pense aussi que ça peut aller très vite dans les deux sens. Il faut savoir saisir l’opportunité, c’est un challenge intéressant.
Tu as raté la compétition pendant un mois, tu t’es blessé à un muscle après le match contre Castres (22-18, le 23 décembre). Comment te sens-tu et ton retour à Toulouse le week-end dernier t’a-t-il permis de prendre de la vitesse ?
J’avais hâte de recommencer après mon petit problème physique, ça m’a beaucoup aidé. En ce moment, je suis content, ça fait du bien de s’entraîner à un rythme soutenu et d’être dans la performance. Je veux continuer et voir ce qu’il a à offrir à l’avenir.
Vous étiez très fermé cette saison. Cette reprise vous a-t-elle permis de renaître ?
Je suis un peu déchiré. Bien sûr, j’ai pu m’adapter, mais il y avait aussi des événements de club auxquels j’aimerais participer pour aider l’équipe, j’étais un peu confus à ce sujet aussi. C’est une bénédiction déguisée, nous devons y faire face.
“Nous sommes concentrés sur le rugby. Après, Bernard est un personnage que nous apprécions tous au sein du groupe.
Le président de la Fédération, Bernard Laporte, a annoncé sa démission vendredi. Cela vous dérange-t-il ou l’ignorez-vous ?
Cela ne nous affecte pas beaucoup, nous nous concentrons beaucoup sur le rythme, l’entraînement, nous n’avons pas beaucoup de temps pour nous concentrer sur d’autres choses. Nous nous concentrons sur le rugby. Après, Bernard est un personnage que nous apprécions tous au sein du groupe. Nous avons hâte de voir ce qui se passera.
En tant que tenant du titre et après le Grand Chelem 2022, vous serez particulièrement attendu dans ce Tournoi…